On estime cette population à 1,5 millions (autant qu’à Oulan-Bator, la capitale) pour 1,5 millions de km2 (3 fois la France).
Ces nomades vivent l’été en campements de yourtes et l’hiver ils se rassemblent dans des “villages” formés d’enclos bordés de palissades en planches.
La vie est rude surtout quand souffle le “zud” ce vent terrible de Sibérie qui gèle les sols et empêche les animaux d’aller chercher l’herbe de la survie.
L’été revenu, les nomades retrouvent leurs pâturages et leurs troupeaux laissés l’hiver en altitude, sous la garde d’un membre de la famille.
Ils passent alors le plus clair de leur temps à s’occuper des “5 museaux” : chevaux, yaks, chameaux, chèvres et moutons.
Les enfants les aident à garder les troupeaux à cheval.
Les femmes tiennent le poêle en perpétuel activité et s’affaire à traire chevaux, yaks, juments et chameaux.
Le campement consiste en 2-3 yourtes regroupant la famille au grand complet : enfants, parents et anciens.
On se lève avec le soleil à 4-5 h, on se couche aux dernières lueurs.
Cette vie rude forge le caractère des nomades.
Courageux et travailleurs, ce sont des gens attachants et ingénieux, mais peut-il en être autrement quand on ne peut compter que sur soi-même.
Confection du feutre
Préparation des bouses
La fête du Naadam, en juillet, est “le” moment important de l’été.
Courses de chevaux, luttes et tir à l’arc sont des moments de bonheur et de fierté
pour ce peuple étonnant qui sous les ordres de Ghenghis-Khan fut à l’origine du plus vaste empire du monde qui s’étendit de la Chine à la porte de l’Europe.
…Ils s’avancèrent jusqu’en Hongrie (1241) et s’en retournèrent !
Le camping-car mongol !